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La qualité et la performance d’une menuiserie sont déterminées suivant plusieurs critères qui sont évalués lors de tests réalisés par des organismes certifiés

Parmi ces critères, les plus importants sont les suivants

Critère « Air » : Mesure la perméabilité à l’Air de la menuiserie qui est noté de 1 (faible) jusqu’à 4 (très bonne). Ce critère est principalement dépendant de la qualité des joints et du système de verrouillage.

Critère « Eau » : Mesure l’étanchéité à l’eau qui est noté sur une échelle allant de E1 (très faible) jusqu’à E9 (très bonne). De la même manière que le critère Air, l’étanchéité à l’eau est principalement dépendante de la qualité des joints et du système de verrouillage.

Critère « Vent » : Mesure la résistance au vent qui est noté de A1 (mauvaise) jusqu’à C5 (très bonne).
(Le chiffre représente la force du vent de 1(faible) à 5(très fort) et la lettre, la déformation de la menuiserie de A (Importante) à C (très faible).

Ce critère est le plus important, il évalue la solidité du profilé aluminium. Il est directement lié à la LARGEUR du profilé (vue sur sa tranche), son système de nervures internes et son épaisseur d’aluminium. Pour simplifier, plus le profilé contient d’aluminium plus il est résistant (Kg/m).

La performance énergétique d’une menuiserie (Uw) dépend de la performance énergétique des éléments qui la composent  :

Le verre : Coefficient thermique noté Ug, représente la capacité du verre à isoler thermiquement l’environnement extérieur de l’environnement intérieur. Plus le coefficient est faible plus le verre est isolant et donc performant. (Cette définition est la même pour la partie profilé aluminium).
Un verre simple vitrage a un coefficient thermique d’environ Ug = 6 W/K.m2 ;
Un verre double vitrage avec un gaz neutre ARGON a un coefficient thermique d’environ Ug = 1,0 W/K.m2 ;
Un verre triple vitrage avec un gaz neutre ARGON a un coefficient thermique d’environ Ug = 0,6 W/K.m2.

Le profilé Aluminium : Coefficient thermique noté Uf.

La performance énergétique du profilé aluminium est assurée par les rupteurs thermiques qui sont généralement en Polyamide et remplis de mousse isolante pour les profilés les plus performants. Plus la largeur du rupteur est importante plus le profilé est performant.

ATTENTION : Le plus souvent les fournisseurs de menuiseries n’indiquent pas le coefficient thermique du profilé aluminium Uf mais uniquement le coefficient de la menuiserie complète (incluant le verre) Uw. De ce fait, et sachant que Uw est très influencé par la performance énergétique du verre Ug, une menuiserie peut sembler performante par un choix judicieux du verre alors qu’en fait le profilé aluminium la composant n’est pas performant. Pensez donc à contrôler le Uf et non le Uw.

Un profilé aluminium de qualité permettra de réaliser des menuiseries hors gabarit (grandes largeurs et hauteurs par ventail). Les fournisseurs proposent souvent l’ajout d’un panneau fixe au-delà d’une certaine hauteur (environ 2m30) ou la multiplication des vantaux pour assurer des grandes largeurs. Ces limitations sont directement liées à la fragilité du profilé aluminium.

Plusieurs autres paramètres peuvent différer entre les menuiseries. La liste ci-dessous recense quelques-uns d’entre eux qu’il est bon de prendre en compte.

Coupe et assemblage des angles pour les baies coulissantes :

Un assemblage à 45° est caractéristique d’un assemblage de qualité, contrairement à un assemblage droit à chevauchement.
Accessoires : Ne pas négliger la qualité des accessoires, ils participent au bon fonctionnement dans le temps de la menuiserie.
Système de verrouillage : Comparer le nombre de points de fermetures, la qualité des poignées (plastique ou aluminium),…
Système d’ouverture : Système oscillo-battant ou simple ouvrant,
Système coulissant : Rails inox, roulettes en aluminium ou en plastique, système à surélevant (le vantail se lève avant de coulisser pour faciliter sa translation, requis pour les vantaux > 100kg) ou coulissant simple.
Système d’étanchéité : Identifier le nombre de barrières d’étanchéité et la qualité des joints (épaisseur, largeur, souplesse,..).

Il existe plusieurs procédés et finitions possibles pour l’aluminium.

Procédé de LAQUAGE à froid : A éviter absolument, c’est une peinture liquide projetée. Ne résiste pas dans le temps (apparition de zones de décollement).
Procédé de THERMOLAQUAGE : Application d’une poudre de peinture polyester par poudrage électrostatique. Puis cuisson au four à 200°C pour assurer le durcissement par polymérisation. Procédé parfaitement adapté pour les menuiseries extérieures.

Attention tous les thermolaquages ne se valent pas. La qualité d’un thermolaquage dépend de la qualité de la poudre et de l’épaisseur appliquée.
Les meilleures poudres sont identifiées par le terme « Superdurable ».

Procédé d’ANODISATION : L’anodisation de l’aluminium consiste à créer, via un bain électrolytique, une couche d’oxyde en surface de l’aluminium. Cette couche très dure, protège de la corrosion et, de par sa porosité temporaire, permet d’emprisonner une coloration dans la matière. Elle est également non conductrice du courant électrique.

Seuls les thermolaquages de qualité « superdurable » équivalent à un traitement d’anodisation.

BILAN

LES CRITERES LES PLUS IMPORTANTS

1- Critère VENT : noté de A1 à C5
2- Coefficient thermique : Uf et non Uw

Pour évaluer rapidement ces 2 critères, il suffit d’observer le profilé aluminium sur sa TRANCHE.
Plus il est LARGE plus il est PERFORMANT !
(performances mécaniques et thermiques)

Revêtement, qualité des assemblages et accessoires.